Des chefs d'État et de gouvernement de 17 pays du Sahel ont adopté, le lundi 25 février à Niamey, le Plan d'investissement climatique pour la région (PIC - RS), dont un programme prioritaire, sur la période 2019 – 2030, pour 400 milliards de dollars.
Le programme prioritaire, qui doit « catalyser les investissements climat », concerne « la période 2020 – 2025 » et « les chefs d'État ont décidé de sa mise en œuvre immédiate ». Les États réunis doivent contribuer « à hauteur de 10% au financement du programme ».
Le sommet a décidé de la création d'un Secrétariat permanent, basé à Niamey, en vue de « coordonner » les projets retenus et censés atténuer les effets du réchauffement climatique au Sahel.
La réunion visait essentiellement à valider le « Plan d'investissement climatique » pour « la période 2018 – 2030 », qui concerne 17 États de la bande sahélienne, de l'Atlantique à la Corne de l'Afrique.
« Nous continuons à payer les conséquences d'une situation dont nous sommes loin d'être responsables », s'est plaint le Président nigérien, Mahamadou Issoufou. Parmi les « conséquences » redoutées des effets climatiques, le chef de l’État nigérien a cité les modifications de la pluviométrie, les sécheresses récurrentes, l'avancée du désert, la raréfaction de l'eau et des pâturages et l'accentuation de la pauvreté.
B.S.H.