Togo : Dialogue national les 23 et 26 janvier ?

Les différents protagonistes de la crise Togolaise n’arrivent pas à accorder leurs violons.

« La situation au Togo nous concerne tous. Il y va de la stabilité de toute la sous-région », déclarait le Président sortant de l’UA et de la Guinée, médiateur dans la crise togolaise, il y a quelques jours. La situation dans le petit pays d’Afrique de l’Ouest inquiète en effet, tant la tension ne faiblit pas, la rue semblant décidée à obtenir le départ de Faure Gnassingbé.

La contestation du régime Gnassingbé, démarrée dans la rue depuis août 2017, ne faiblit pas. Après la main tendue du président togolais lors de son discours du Nouvel an, à l’opposition, qui l’a rejetée car ne « répondant pas aux aspirations du peuple », les manifestations ont repris dans les principales villes du pays et à Lomé en particulier. Après la grande manifestation du 13 janvier, les femmes vont battre à nouveau le pavé de la capitale ce samedi 20 janvier.

C’est dans ce contexte que le co-médiateur, avec son homologue du Ghana, mandaté par la CEDEAO, le Président guinéen Alpha Condé, a rencontré les représentants du pouvoir et de l’opposition. Une délégation de la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise s’est rendue à Conakry (Guinée) et à Accra (Ghana), les 15 et 16 janvier 2018 pour rencontrer les Présidents Condé et Akufo-Addo, à leur invitation. « Les discussions ont porté sur le dialogue, même s’il n’y a pas de projet particulier », a précisé à APA un chef de parti membre de la coalition. C’est la deuxième rencontre entre l’opposition togolaise et les deux chefs d’État. Condé, sollicité par Faure Gnassingbé, avait déjà rencontré trois leaders de la contestation le 21 novembre à Paris. Nana Akufo-Addo a reçu le 29 décembre 2017 à Accra la même délégation du groupe des 14.

Si aucune annonce concrète n’est sortie de ces rencontres, elles devraient permettre de faire avancer le « dossier togolais », bloqué depuis des mois par l’intransigeance des deux camps. Le pouvoir togolais propose un  référendum de révision de la Constitution pour ramener le pays à la Loi fondamentale issue de la conférence nationale de 1992. L’opposition, quant à elle, demande le départ pur et simple du président togolais, dont le mandat court jusqu’en 2020. Plusieurs voix se font également entendre pour une transition en  attendant la prochaine présidentielle, option rejetée par le pouvoir. Dialogue de sourds que la médiation va essayer de débloquer lors d’une réunion qui pourrait se tenir les 23 et 26 janvier prochain, sur proposition d’Alpha Condé.

Célia d’Almeida

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