Le Sénégal vote le 24 février pour une élection présidentielle que le sortant, Macky Sall, compte bien remporter dès le premier tour. Il a affichait le vendredi 15 février à Gossas, un département de la région de Fatick (centre), sa conscience tranquille, indiquant ainsi qu’il irait, après son vote, « faire la sieste » pour ensuite venir entendre la bonne nouvelle « à 19h ». « Après avoir terminé le vote à Fatick (centre, son lieu de vote), je retournerai comme d’habitude chez moi, pour faire la sieste jusqu’à 19h, avant d’allumer la radio et la télévision pour écouter les raclées », que vont subir les quatre candidats opposés à lui, a déclaré le candidat sortant sur un ton amusé.
Face à celui qui entend conduire la deuxième phase (2019 - 2023) de son Plan Sénégal émergent, seuls quatre adversaires, rescapés du nouveau système de parrainages et des décisions judiciaires qui ont éliminé deux rivaux de poids, espèrent le contraindre à un second tour. À commencer par l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Les trois autres candidats sont l’ancien inspecteur des impôts Ousmane Sonko, l’ancien ministre Madické Niang et Issa Sall du Parti de l’unité et du rassemblement.
Pour la première fois depuis 1978, ni le PS, ni le Parti démocratique sénégalais (PDS, libéral) d’Abdoulaye Wade ne présentaient leur propre candidat.
B.S.H.