Après la Première ministre britannique Theresa May, au tour du prince Charles de sillonner certains pays africains. Une « réorientation » diplomatique, destinée selon certains à préparer les effets post Brexit.
Entamée ce 31 octobre en Gambie, la tournée du prince Charles s’est poursuivie au Ghana et a pris fin au Nigeria les 6 et 7 novembre 2018. Si elle n’a aucun cachet officiel, cette visite s’inscrit tout de même dans une dynamique de reconquête de parts de marchés en Afrique. En effet, selon la Première ministre Theresa May, qui s’est rendue en Afrique du sud, au Nigeria et au Kenya en août 2018, il s’agit que « le Royaume-Uni devienne le premier investisseur des pays du G7 en Afrique ». Pour ce faire, Londres entend donc bien concurrencer l’Allemagne, les États Unis, la Russie et la France.
Le royaume doit trouver d’ici le 29 mars 2019 un accord avec l’UE pour enclencher le Brexit, voté en 2016. Son nouveau schéma diplomatique fait donc une place de choix à ses ex - colonies pour une réorientation de ses relations économiques et commerciales.
Fatoumata Maguiraga