L’Alliance des États du Sahel (AES) franchit un nouveau jalon symbolique dans sa structuration institutionnelle. Ce lundi 2 juin 2025, le président de la République du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a présidé au palais présidentiel de Niamey la cérémonie solennelle d’exécution de l’hymne officiel de la Confédération. Un événement célébré simultanément dans les trois capitales à savoir Niamey, Ouagadougou et Bamako.
À cette occasion, le ministre directeur de cabinet du président nigérien, Dr Soumana Boubacar, a salué une étape majeure dans la consolidation de l’unité entre les trois nations sahéliennes. « Après le logo, après le drapeau, par la grâce d’Allah, aujourd’hui c’est l’hymne de l’AES qui vient d’être exécuté officiellement », a-t-il déclaré devant une assemblée composée de hauts responsables politiques et militaires.
L’événement a rassemblé notamment le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, les membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), les ambassadeurs du Mali et du Burkina Faso, ainsi que les artisans de la composition de l’hymne, fruit d’une collaboration tripartite entre les comités nationaux.
Au-delà de sa portée symbolique, l’adoption de cet hymne vient renforcer l’ancrage institutionnel de l’AES, qui ambitionne de devenir un espace de coopération politique, économique et sécuritaire stable, dans un contexte régional en constante recomposition. Elle manifeste également la volonté des chefs d’État et de leurs peuples de s’unir autour d’un socle identitaire commun.
Ce chant, désormais emblème musical de l’Alliance, traduit en notes et en paroles la détermination des pays membres à bâtir ensemble un avenir souverain, solidaire et sécurisé pour le Sahel.
Siondenin Yacouba Soro