Venezuela : L’opposition désunie

Juan Guaido reste toujours déterminé.

Alors qu’une grande partie de l’opposition vénézuélienne a décidé de boycotter les législatives à venir, l’un de ses poids lourds est sorti du bois pour dénoncer cette stratégie.

Le chef de file de l'opposition vénézuélienne Juan Guaido tente toujours d'évincer Nicolas Maduro du pouvoir. Le 7 septembre, il a appelé l'armée à boycotter les législatives de décembre et à « augmenter la pression internationale » contre le gouvernement. Cette exhortation de celui qui s’est autoproclamé président par intérim du Venezuela, et est reconnu comme tel par une cinquantaine de pays, intervient après qu’un de ses soutiens l’ait pris à contre-pied. Alors qu’une trentaine de formations de l’opposition, regroupées autour de Guaido, ont opté pour le boycott du scrutin législatif du 6 décembre, dénonçant par avance « la fraude », Henrique Capriles fustige cette stratégie : il a appelé le 2 septembre sur les réseaux sociaux à « jouer le jeu de la démocratie » en présentant des candidats. Il a ajouté que l’opposition doit « cesser de jouer au gouvernement sur Internet ». La sortie de Capriles est importante, car il est l’un des leaders de l’opposition vénézuélienne. Poids lourd de la politique, il a perdu l’élection présidentielle en 2012 face à Hugo Chavez, puis, une année plus tard, l’élection anticipée contre Nicolas Maduro. Il se réjouissait au début de l’année dernière de « l’espoir » soulevé par Juan Guaido. Des soutiens de ce dernier accusent aujourd’hui Capriles d’être manipulé par Maduro.

Opposants amnistiés

Le 31 août, le gouvernement a annoncé un geste du président « en faveur de la réconciliation nationale », avec « l’amnistie » de 110 opposants, dont bon nombre d'élus emprisonnés ou en exil. Une avancée politique qui fait suite aux négociations avec Henrique Capriles et le député Stalin Gonzalez, jusqu’à récemment très proche conseiller de Juan Guaido. Sur les 110 personnes amnistiées, 50 étaient en prison. Les autres sont en exil, réfugiées dans des ambassades à Caracas ou assignées à résidence. 26 sont des députés. Mais quelques noms d’opposants n’apparaissaient pas sur cette liste. Dont ceux de Juan Guaido et de Leopoldo Lopez, considéré comme son mentor. Ces libérations ont été saluées par Josep Borrell, le Haut-représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, qui a évoqué sur Twitter « une condition sine qua non pour continuer à progresser dans l'organisation d'élections libres, inclusives et transparentes ». Plusieurs pays de l’UE soutiennent Guaido et l’ont reconnu comme président légitime du Venezuela.

Boubacar Sidiki Haidara

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