La Banque mondiale, a annoncé que l’Afrique subsaharienne connaîtra en 2016 une croissance de 3,3%, en légère hausse par rapport à 2015 où elle s’est située à 3%. La contre-performance, loin des 6,8% enregistrés entre 2013 et 2008, est due à la chute des cours des matières premiers ces dernières années. L’institution financière précise que « le plongeon des matières premières, et notamment du pétrole (...), et une faible croissance mondiale, spécialement dans les marchés émergents, expliquent cette performance morose ».
Outre les pays producteurs de pétrole qui ont perdu une grande part de leurs sources de revenus, la Banque mondiale cite également la sécheresse, qui a affecté la production hydroélectrique et les récoltes de maïs, notamment en Afrique australe. Les tensions politiques dans les pays d’Afrique centrale qui tardent à accepter l’alternance, ainsi que les menaces terroristes contribuent également à affaiblir les économies africaines.
La banque reste toutefois résolument optimiste, et prédit une croissance de 4,5% pour 2017 et 2018.