Au Niger, le nouveau code électoral voté par une majorité de députés sera remis sur la table pour une révision complète. Le principe a été accepté par l’opposition nigérienne, qui met ainsi fin à son boycott des travaux au sein du Comité national du dialogue politique (CNDP). Le nouveau comité ad hoc, mis en place par le Premier ministre Brigi Rafini, est composé de 15 membres : trois de l’administration publique et 12 issus des partis politiques, la mouvance présidentielle, l’opposition et les non-affiliés, à raison de quatre représentants par parti. Le comité disposera de 21 jours pour déposer son rapport auprès du président du CNDP, qui le transmettra à son tour à l’Assemblée nationale.
Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas se félicite de la décision prise par le gouvernement et les partis de l’opposition au Niger de réviser le code électoral. « Cette entente entre tous les acteurs politiques au Niger réunis au sein du Comité national du dialogue politique (CNDP) constitue une avancée majeure dans la consolidation du dialogue politique », a déclaré Chambas, dans un communiqué estimant que le dialogue est le seul moyen de régler les questions en suspens.
B.S.H.