Le Président américain Donald Trump a récemment présenté un plan de paix pour Gaza et Israël, promettant un cessez-le-feu durable et la reconstruction du territoire. Entre accueil prudent d’Israël, rejet du Hamas et scepticisme international, l’initiative soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
Le projet présenté à Washington prévoit la démilitarisation progressive du Hamas, un allègement du blocus de Gaza et la création d’un fonds international de reconstruction. Israël l’a jugé « sérieux », y voyant une garantie pour sa sécurité, tandis que le Hamas le rejette comme un plan unilatéral destiné à consacrer l’occupation, sans réelle reconnaissance d’un État palestinien.
Sur la scène internationale, l’accueil est contrasté. Certains pays arabes évoquent une ouverture, à condition que des ajustements soient faits, tandis que d’autres rappellent l’échec répété des précédents accords. L’Union européenne a exprimé des réserves, insistant sur la nécessité d’un processus inclusif. Pour les États-Unis, ce plan illustre l’implication active du Président Trump dans la diplomatie mondiale.
À Gaza, l’annonce est reçue avec lassitude. Après des années de guerre, de pauvreté et de destructions, beaucoup aspirent à un répit mais doutent qu’un projet porté de l’extérieur sans consultation réelle puisse changer leur quotidien. Ce plan, au lieu d’ouvrir une perspective de paix immédiate, relance surtout le débat sur l’incapacité des grandes puissances à briser un cycle de méfiance enraciné depuis des décennies.