La visite du Président syrien Ahmed al-Sharaa aux États-Unis, le 10 novembre 2025, marque la première réception officielle d’un dirigeant syrien à Washington depuis 1946. Elle est intervenue après la levée de son nom des listes des sanctions américaines annoncée fin octobre lors d’échanges formels au Conseil de sécurité des Nations Unies. Les États-Unis ont soutenu la mesure, la Chine s’est abstenue et la Russie ne s’y est pas opposée.
Le déplacement à Washington a eu lieu quelques jours après une visite officielle à Moscou - pourtant allié du régime déchu - consacrée à la coopération énergétique et sécuritaire. À Washington, les entretiens ont porté sur la stabilisation économique, la reconstruction d’infrastructures civiles et les modalités d’une réintégration progressive de la Syrie dans les enceintes diplomatiques internationales. Ce déplacement marque une étape dans la reprise de contacts réguliers entre Damas et plusieurs capitales.
Cette démarche diplomatique s’inscrit dans un contexte où certains responsables, autrefois sanctionnés ou isolés, peuvent être réintégrés dans les échanges internationaux lorsque les évolutions stratégiques l’exigent. La réception d’Ahmed al-Sharaa à Washington entre dans ce cadre, sans annonce publique sur les étapes à venir, puisque les discussions vont se poursuivre dans les formats bilatéraux et multilatéraux existants


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