Dans plusieurs pays, les universités ont commencé à durcir leur position vis-à-vis du pétrole, du gaz et du charbon, en revoyant à la fois leurs placements financiers et, plus largement, leurs liens institutionnels avec ces industries. Au Royaume-Uni, plus des trois quarts des universités ont annoncé des engagements de désinvestissement des énergies fossiles, selon le suivi de l’organisation étudiante People & Planet.
Cette dynamique s’inscrit dans un mouvement mondial de désinvestissement. En effet, une base internationale recense plus de 1 700 institutions ayant annoncé le retrait de leurs investissements dans des énergies fossiles, représentant des actifs supérieurs à 40 000 milliards de dollars.
Aux États-Unis, l’Université de Californie a ainsi annoncé que ses portefeuilles d’investissement étaient désormais totalement dégagés des énergies fossiles, à l’issue de cessions engagées de 2019 à 2020.
Ainsi, les universités concernées cherchent désormais à sécuriser des financements alternatifs pour la recherche afin de réduire les dépendances, tout en maintenant leurs capacités scientifiques.


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