Libre-échange en Afrique : Accord imminent ?

La marche vers le libre-échange entre pays Africain reste un énorme défi à relever pour le continent.

Après la conférence des ministres africains en charge du Commerce de juin dernier, Niamey accueillera, début décembre, une réunion de la zone de libre-échange continentale (ZLEC), actuellement en négociation entre les États africains.

L’ouverture du marché régional aux importations et exportations, sans payer de taxes ou avec moins de prélèvements, sera au centre des débats entre les ministres africains du Commerce début décembre à Niamey, capitale du Niger. Une occasion pour la Commission de l’Union Africaine (UA) de faire signer l’accord sur la zone de libre-échange continentale (ZLEC), dont la création permettra aux biens et marchandises de circuler sans contraintes sur tout le continent.

Un pas en avant Les experts des différents pays du continent examineront les modalités pratiques de mise en œuvre de cette décision de l’Union Africaine visant à « transformer l’Afrique en une zone de libre-échange continentale », indique à JDA le Directeur des affaires économiques de la Commission de l’Union Africaine, le Dr René N’Guettia Kouassi. L’organisation panafricaine compte faire entériner ce dispositif afin de permettre au continent de créer un bloc régional qui permettra à l’Afrique de négocier des accords de partenariats économiques avec le reste du monde. Le plus en vue sera le renouvellement de celui qui existe avec l’Union Européenne. Toutefois, préviennent les experts, la création de cette zone de libre-échange régionale ne sera pas sans conséquences sur les économies de certains pays, notamment les moins industrialisés. En effet, la suppression des taxes à l’import-export entre les États africains fera perdre à certains pays des ressources qui alimentaient leurs budgets. Elle occasionnera aussi l’ouverture des frontières et les produits locaux seront confrontés à l’arrivée de produits étrangers, font également observer plusieurs analystes. Si les produits importés sont moins chers que les produits locaux, les consommateurs les préfèreront. Cette concurrence « déloyale » risque, à terme, de porter un coup fatal à l’industrie locale. Au cours de la période comprise entre 2010 et 2016, la part des exportations intra-africaines dans le total des exportations de marchandises était en moyenne de 15 %. Le commerce intra-africain, évalué à environ 170 milliards de dollars en 2016, reste faible pour un continent essentiellement agricole, avec seulement 20% de la production régionale restant sur le continent contre 80 % exportée principalement vers l’Union européenne, la Chine et les États-Unis, alors que les pays africains dépensent environ 80 milliards de dollars par an pour importer des denrées alimentaires en s’approvisionnant sur les marchés internationaux.

Ouakaltio OUATTARA

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