Le marketing, le management et les arts sont trois domaines dactivit totalement diffrents mais pourvoyeurs dopportunit daffaires pour ceux qui souhaitent sy investir. La jeune entrepreneure Nadge Armelle Gouli Lou a choisi de combiner ces trois secteurs dactivit dans lentreprise Gouli & CO, un consortium de sept socits qui veut allier la fois social et profit.
Nadège Armelle Gouli Lou, 29 ans, est un pur produit de l’entreprenariat, peut-on dire. Si aujourd’hui elle est à la tête d’un groupe de sept entreprises, c’est bien parce que, depuis sa tendre enfance, elle a toujours été animée d’un esprit d’entreprenariat. «L’esprit d’entreprise est un peu inné pour moi. Déjà, en classe de CE2, j’arrivais à commercialiser des bonbons à l’école. Pourtant, c’était un de mes oncles qui m’avait offert des paquets à consommer. Pour moi, c’était une opportunité d’affaire. Plus tard, c’est moi-même qui les confectionnait au lieu de les acheter chez le boutiquier», raconte-t-elle.
Parcours atypique Tout est parti de Crealite, une petite entreprise mise sur pied en 2014. Si, au départ, elle était destinée aux services artistiques (Nadège est artiste peintre), d’autres viendront s’y greffer dans le domaine du marketing, comme l’évènementiel et les promotions de produits dans les supermarchés. Avec ses différents partenaires, l’entreprise commence à prendre du volume. Elle y intègre l’art culinaire, avec la restauration et le service traiteur. Après son passage dans des institutions chrétiennes, son esprit va s’ouvrir à l’engagement social. C’est à partir de là que naitront les entreprises Gouli & CO. « C’est un ensemble d’entreprises qui sont partie de celle que j’ai créé au départ, en fonction de mes centres d’intérêts et des personnes qui m’accompagnent », explique Mme Gouli Lou. Crealite Food, Crealite Agence, Crealite Art, Job Agro, WilBlack Prod, Artistic, KindiConcept (Fondation pour l’épanouissement des enfants) sont ces entreprises. Employant 15 personnes pour un chiffre d’affaires qui tourne autour de 30 millions de francs CFA, celle qui rêve de faire un doctorat en psychologie des organisations, souhaite marquer son temps en montrant une jeunesse nouvelle.
Anthony NIAMKE