FONSIC : Un fonds qui manque de financements

Opérationnel depuis 2013, le Fonds de soutien à l’industrie cinématographique (FONSIC) s’est donné pour mission de financer la promotion et le développement de l’industrie cinématographique en Côte d’Ivoire. Mais, malgré cela, le cinéma ivoirien souffre toujours d’un manque de financements.

Sous tutelle du ministère de la Culture et de la francophonie, le Fonds de soutien à l’industrie cinématographique (FONSIC), opérationnel depuis 2013, vise en priorité à financer la promotion et le développement de l’industrie cinématographique en Côte d’Ivoire. Le fonds est chargé de financer, sous forme d’aides notamment, les projets relevant du domaine de la cinématographie portés par des sociétés ivoiriennes de production ou des professionnels ivoiriens autorisés par l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC - CI). Les coproductions également bénéficient de l’appui du Fonds, dans le cadre d’accords entre pays ou quand l’un des coproducteurs est de nationalité ivoirienne. L’aide est accordée aux scénaristes ou réalisateurs ivoiriens titulaires d’une carte professionnelle ou aux sociétés ivoiriennes de production, sous forme de subventions aux projets d’écriture et de réécriture de scénarios de longs métrages de fiction, de films documentaires et de séries ou feuilletons.

Manque de financements Si les missions attribuées au FONSIC restent nobles, le cinéma ivoirien continue d’être rongé par le manque de financements. Et la raison invoquée est l’absence de partenaires privés. « Il n’y a pas de banque qui manifeste un véritable engouement pour le secteur du cinéma », reconnaît le chef du département chargé du Fonds, Guillaume Assi. Sans partenariats privés, il est essentiellement financé par des dotations de l’État de Côte d’Ivoire. Ainsi, en 2018, 600 millions de francs CFA ont été attribués au FONSIC, contre 14 millions en 2013, l’année de son lancement. Sur les 600 millions de francs CFA pour l’année, lorsque l’on soustrait les frais de fonctionnement, soit les salaires et les équipements, il ne reste plus au fonds qu’environ 400 millions de francs CFA disponibles pour le financement des projets. « Depuis 2013, nous avons financé 43 projets, dont 18 longs métrages, 4 documentaires, 11 séries et 29 festivals », indique Guillaume Assi. Chaque projet cinématographique est évalué par l’ONAC-CI avant d’être soumis au FONSIC, qui accorde une subvention aux réalisateurs à hauteur de 30% du budget total de leurs films. Mais, selon plusieurs professionnels ivoiriens, le fonds octroyé par le FONSIC est marginal, vu que l’État ivoirien et les sponsors investissent énormément dans le secteur du cinéma. Pour certains investisseurs, aucune étude sectorielle n’existe en ce qui concerne le cinéma ivoirien pour réaliser des investissements. Encore que le cinéma en Afrique francophone ne soit pas une véritable industrie, comparativement aux pays anglophones.

Anthony NIAMKE

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