Président de la LIDHO
1 - Quel regard portez-vous sur les droits de l’opposition ?
Nous constatons que la liberté de s’exprimer, de manifester, de s’informer n’est pas acquise. L’État ne permet pas aux forces de l’opposition et aux ONG que nous sommes de nous exprimer sur les médias d’État. C’est très grave en matière de violation des droits de l’Homme. L’opposition est également empêchée de faire des marches, alors que cela est consacré par la constitution. Ce sont des violations flagrantes.
2 - Que pensez-vous de la situation des prisonniers politiques?
Nous avons demandé l’accélération des procédures. S’ils sont reconnus coupables, ils seront condamnés. Dans le cas contraire, ils doivent être libérés. Nous avons même demandé que certaines de ces personnes, qui ont occupé d’importants postes politiques, soient libérées provisoirement. Comme la Commission africaine des droits de l’Homme, nous avons toujours dit qu’il y a des prisonniers politiques. Il faut les juger, ce qui permettra de libérer les prisons surpeuplées.
ERRATUM
Dans notre parution n°18 du 6 octobre 2016, Ahmed Mroué a été présenté comme « Responsable de la sécurité du Groupe Prosuma ». Il fallait plutôt lire : « Ahmed Mroué, responsable de la sécurité de grandes surfaces ».Toutes nos excuses à l’intéressé. La rédaction.