Vous aviez annoncé fin décembre 2017 vouloir porter une plainte contre X pour les marchés qui brûlent. Où en êtes-vous ?
Nous avons préparé les dossiers et nous sommes en train de les déposer pour l’ensemble des marchés. Mais il nous a été dit que les plaintes devaient être déposées de façon individuelle dans chaque localité concernée.
Comment expliquez-vous la récurrence des incendies dans nos marchés ?
Comme l’a dit le Directeur général de la police, ces incendies peuvent être les œuvres de pyromanes. La question qu’on se pose maintenant est de savoir à qui profitent-ils ? Nous interpellons le gouvernement, qui doit prendre ses responsabilités, car les marchés ne doivent plus être construits par des promoteurs véreux, qui ne cherchent qu’à faire du profit.
Que faites vous au sein de votre Fédération pour organiser les commerçants afin de prévenir les incendies ?
Nous ne faisons que sensibiliser. Ce que nous souhaitons surtout, c’est que nos propositions soient prises en compte dans le processus de reconstruction de ces marchés. Nous avons souhaité que les marchés soient dotés de pompiers civils et que l’on use des moyens d’alerte et de prévention que nous offre la technologie aujourd’hui pour rendre nos marchés plus viables et mieux sécurisés.
Ouakaltio OUATTARA