Les autorités ont annoncé la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (CMU) pour début 2019. Est-ce possible ?
Nous pensons que la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle peut effectivement être possible en ce début d’année. Nous avons des personnes responsables, qui savent ce qu’elles font. Je crois que lorsqu’elles affirment que cette Couverture maladie universelle va passer à sa phase de généralisation, elles sont conscientes des réalités du terrain et ont donc prévu des solutions pour cela.
Certains acteurs de la santé demandent à être motivés avant de participer à la mise en œuvre de la CMU. Êtes-vous d’accord avec cela ?
Pas forcément. En tant que personnel de santé, c’est notre devoir de participer à la généralisation de la CMU. Toutefois, nous avons des doléances qui sont nécessaires à la mise en œuvre de cette politique sanitaire. Il est de l’intérêt des autorités que ces problèmes soient réglés. C’est notamment le cas de l’arrêté d’application du profil de carrière.
En quoi cela est-il important pour la mise en œuvre de la CMU ?
Cet arrêté est important parce qu’il permettra de reconnaître les spécialités au niveau des cadres de la santé. Nous aurons besoin de savoir qui fait quoi exactement dans les hôpitaux et CHU une fois que la CMU aura été généralisée. À côté de cela, les cadres supérieurs attendent les mesures relatives au concours de promotion exceptionnel lancé en 2015.