Le décret sur la limite d’âge des véhicules d’occasion importés est destiné au renouvellement du parc automobile et à l’assainissement de l’environnement. C’est plutôt une bonne chose…
Nous ne disons pas le contraire. Avant sa mise en œuvre, nous avons eu plusieurs rencontres avec le ministère des Transports. Ce que nous demandons, ce sont des mesures d’accompagnement. Aujourd’hui, avec l’application de cette mesure, les transitaires éprouvent d’énormes difficultés à importer des véhicules.
Cela n’était-il pas prévisible ?
Pas nécessairement, sinon nous ne serions pas là à nous plaindre. Il faut simplement rendre les véhicules plus accessibles en termes de coût. Aujourd’hui, l’Ivoirien moyen achète un véhicule entre deux et trois millions de francs FCFA. C’est une clientèle importante. Si vous augmentez le coût, vous perdez cette manne. Les véhicules de moins de 5 ans, c’est coûteux !
Le décret est destiné à assainir l’environnement. À vous entendre, on croirait que c’est une mesure prise pour le bien d’un seul secteur d’activités ?
Évidemment, il y a des secteurs d’activités que le décret arrange. Précisément celui des concessionnaires. On a l’impression que le décret a été taillé sur mesure pour eux.
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