Vice-président de la CEI en charge de la liste électorale
1 - Pourquoi une nouvelle révision de la liste électorale ?
Nous avons décidé de faire cette révision, conformément à l’article 6, alinéa 3 du code électoral qui stipule que la liste électorale est tenue à jour annuellement pour tenir compte des mutations intervenues dans le corps électoral. Nous n’attendons pas qu’il y ait affluence. L’inscription sur la liste électorale et l’opération de vote étant facultatives, aucun moyen de pression ne peut être exercé sur un citoyen pour se faire enrôler. Il ne servira à rien de proroger la date. D’ailleurs, un report chamboulerait le calendrier électoral.
2 - Moins d’un an après la première révision, quels sont les résultats chiffrés attendus par la CEI ?
La CEI n’attend aucun chiffre car les citoyens sont libres de se faire enrôler ou non. Ce que l’on attend de la CEI, c’est de mettre à la disposition des citoyens toutes les commodités pour se faire enrôler. C’est-à-dire rendre les différents centres accessibles, les équiper et sensibiliser la population sur le déroulement des opérations. Il appartient aux partis politiques de sensibiliser sur la nécessité qu’il y a à se faire enrôler.
3 - Comment la CEI compte-t-elle faire face à un éventuel goulet d’étranglement ?
Actuellement, nous avons un pic au Plateau où nous enregistrons près de 1 000 personnes par jour. Et cela s’est très bien passé. Je ne m’attends pas à une grande affluence dans les différentes localités, mais si cela arrive, nous avons les moyens d’y faire face.