Hôpitaux publics : Quid de la prise en charge des patients ?

Des malades attendent encore plus de prise en charge.

Avec le projet de loi sur la réforme hospitalière, l’un des volets sur lequel l’Etat devra insister, c’est la prise en charge des malades. Car la situation actuelle n’est pas du tout fameuse.

Débourser 3 500 francs CFA pour deux séances de dialyse par semaine n’est qu’une maigre consolation pour Moussa Bamba, le président de l’Association ivoirienne des dialysés et insuffisants rénaux de Côte d’Ivoire (AIDIR). Plusieurs parmi eux n’arrivent plus à faire face ne serait-ce qu’aux frais du transport, de leurs domiciles au CHU. Le coût des médicaments, qui constitue à lui seul tout un budget, achève leur moral, déjà au plus bas. Des malades du rein affirment qu’ils auraient aimé bénéficier d’une meilleure prise en charge au sein des hôpitaux. Pourtant, ce ne sont pas les cas d’urgence qui manquent. Le système médical attend aussi, en plus d’une réforme profonde, un changement de mentalité des différents acteurs, afin de gagner la confiance des patients et de créer un cadre propice à leur prise en charge.

Absence de « social » Selon le Docteur Guillaume Akpess, le porte-parole des cadres supérieurs de la santé, lorsqu’ils font face à un cas qui nécessite une prise en charge, ils le signalent au service social. Sauf que cela ne va pas plus loin. Ce problème est lié aux hôpitaux publics. Au CHU de Yopougon, par exemple, on ne compte plus les drames qui font le buzz à ce sujet. Énumérer les tragédies survenues dans nos CHU et hôpitaux généraux faute de prise en charge reviendrait à égrener un long chapelet. Quand ce n’est pas le service social qui est mis en cause, c’est le désintérêt du personnel soignant qui pousse parfois certains à se diriger vers les cliniques privées. « Ce que nous constatons, c’est que les travailleurs de nos hôpitaux publics sont contractuels dans les cliniques privées. Ils n’ont plus beaucoup d’intérêt à s’occuper des malades dans nos hôpitaux publics », fustige Ben N’Faly Soumahoro, président de la Fédération ivoirienne des consommateurs le Réveil (FICR). Docteur Albert Edi Ossohou, directeur de la médecine hospitalière et de proximité au ministère de la Santé et de l’hygiène publique, estime que l’État est déjà en train de faire des efforts considérables pour rendre la prise en charge des malades plus efficace. « Mais il n’est pas normal qu’aux heures de travail un infirmier ou un médecin aille officier dans une clinique. Dans la nouvelle loi (réforme hospitalière) des sanctions sont prévues contre ce genre de comportement », note-t-il.

Raphaël TANOH

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