Quel regard portez-vous sur la politique de modernisation de l’administration ?
En toute honnêteté, nous pouvons dire qu’il y a eu du travail qui a été déjà fait à ce niveau. Dans les services publics, les fonctionnaires sont de plus en plus confrontés au numérique, parce que c’est vers cela que nous tendons. Dans les procédures administratives, il y a plus de célérité.
L’un des objectifs du gouvernement est d’aussi lutter contre la fraude en initiant ce vaste programme…
À ce niveau, il faut continuer à travailler. Il ne faut surtout pas lier la lutte contre la fraude à la modernisation de l’administration. Tant qu’il y aura des hommes dans les structures, la fraude ne cessera pas.
Que faut-il faire pour parvenir à satisfaire les Ivoiriens avec cette politique de modernisation de l’administration ?
Il faut continuer dans cette voie. Mais surtout il faut permettre aux fonctionnaires de se former. De nombreux agents de l’administration ne savent pas encore manipuler l’outil informatique. Beaucoup sont de la vielle école. Mais, pour la jeune génération, il est indispensable de savoir travailler avec un ordinateur. L’une des difficultés rencontrées est aussi le fait de ne pas avoir de connexion Internet dans les bureaux. Dans de nombreux services aujourd’hui on procède par des recharges de clés, de sorte que lorsque les unités finissent il n’y a plus d’Internet. Il faut procéder à des abonnements.