La Côte d’Ivoire est en pleine préparation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023. Si elle compte bénéficier de nouvelles infrastructures qui permettront de développer davantage les différents sports, le secteur de l’hôtellerie compte lui aussi bien profiter de cette aubaine.
En acceptant l’organisation de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) 2023, la Côte d’Ivoire s’est résolument engagée à réussir ce pari, qui sera d’ailleurs bénéfique pour le développement de plusieurs secteurs. Si, au niveau des infrastructures sportives, elle va bénéficier de nouveaux stades dans les cinq villes choisies (Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, San-Pedro, Korhogo), qui vont davantage développer la pratique du football et permettre au sport local de mieux se porter, le secteur hôtelier attend aussi d’être impacté par les effets de cette CAN. Des hôtels et de nouvelles routes seront construits dans les différentes villes. Les aéroports y seront rénovés et équipés. Des atouts qui vont sans doute booster le milieu de l’hôtellerie.
En avant L’organisation de la CAN 2023 s’inscrit dans la droite ligne du programme « Sublime Côte d’Ivoire », qui se veut la prunelle des yeux du gouvernement ivoirien. Prévu sur la période 2018 - 2025, il se veut faire de l’industrie touristique et hôtelière le troisième pôle économique du pays. Un déficit de réceptifs hôteliers dans le pays, se traduisant par un gap d’environ 4 000 chambres, avait été annoncé par l’ex Président du COCAN, Lambert Fêh Kessé. Il devrait être comblé par la construction de Cités CAN. Trois sont prévues à Bouaké, Korhogo et San Pedro. Chacune de ces cités sera dotée de 4 blocs de 8 villas, soit un total de 96 villas de 5 pièces, à raison de 32 par ville. 484 chambres sont donc attendues. La construction de ces Cités CAN obéit au besoin de complément des chambres des hôtels déjà existantes. Ces cités prévoient d’offrir un cadre chaleureux, apaisant et confortable. Cependant, le Président actuel du COCAN, François Amichia estime que malgré le nombre important de réceptifs hôteliers, des efforts supplémentaires doivent être fournis pour les mettre aux normes et satisfaire les populations qui vont se déplacer dans les différentes régions. « Ce que nous allons faire pour innover, c’est dresser une liste de réceptifs hôteliers qui répondent aux standards et la mettre à la disposition de tous ceux qui voudront venir. C’est pour cela que la création et l’installation d’un comité local dans les différentes villes sont très importantes, parce que ce sont leurs membres qui feront le suivi et qui seront les contacts permanents des délégations étrangères », prévoit le Président du COCAN.
Anthony NIAMKE