Stéphane MANÉ , planteur de cacao – président de l’association ivoirienne pour la défense des intérêts des producteurs café-cacao
Contre : Le plus important, ce n’est pas le prix garanti. Les paysans ont plutôt besoin d’une assistance de proximité. Ce sont eux qui constituent le maillon faible du dispositif alors qu’ils en sont les acteurs principaux. À ce titre, ils devraient tirer plus de bénéfices. Le problème n’est donc pas le prix garanti, mais la défaillance du système dans lequel nous évoluons. Ce dont le paysan a besoin, c’est de formation. Ce sont eux qui payent le plus d’impôts, mais ils n’ont aucune assurance maladie. Nous avons également besoin d’une assistance de proximité et d’une organisation qui défend nos intérêts.