Directeur général du Comité national des Jeux de la Francophonie
1- Quel est l’objectif de ces Jeux, ici, en Côte d’Ivoire ?
L’objectif est de faire de cet événement un facteur de consolidation de l’unité nationale et du développement économique et social. Une étape essentielle dans l’évolution vers l’émergence à partir de 2020. N’oubliez pas qu’en 2012, au moment où le président Alassane Ouattara annonçait cette candidature, au sommet de la Francophonie à Kinshasa, la Côte d’Ivoire sortait d’une longue crise sociopolitique. Après un long moment d’isolement de notre pays, il fallait renouer avec la communauté internationale.
2 - Quelle sera la spécificité de l’édition 2017, par rapport aux éditions précédentes ?
Nous voulons faire des jeunes «les acteurs de paix et de développement». Dans ce contexte, les autorités souhaitent mettre les jeunes francophones, filles et garçons, à l’honneur. La Côte d’Ivoire a choisi de faire de cette édition, des Jeux qui s’appuient sur les Technologies de l’information et de la communication, tout en s’inscrivant dans une perspective de développement durable et de culture de l’éco-responsabilité.
3 - Ces Jeux ne profiteront-ils qu’à Abidjan ?
Comme les Jeux Olympiques, ces jeux se déroulent dans une seule ville. Vu sous cet angle, on peut dire que le district autonome d’Abidjan sera le plus grand bénéficiaire. Cependant, quand on tient compte de l’ensemble des retombées, c’est toute la Côte d’Ivoire et sans doute toute la sous région qui en profitera.