Comment avez-vous accueilli la mesure d’interdiction des mototaxis et des triporteurs sur nos grandes artères?
Nous ne pouvons que dire merci au gouvernent pour cette mesure. Les Ivoiriens sont témoins du désordre causé par la présence de tous ces triporteurs sur nos routes. Cela crée de l’embouteillage et donc un manque à gagner quelque part. On voyait également des triporteurs charger des bagages en quantité importante et aller d’une commune à une autre. Ils ne sont pas autorisés à faire cela. Nous, nous payons des taxes. Les gens qui utilisent les triporteurs ne le font pas au même titre que nous. Ils n’ont donc pas le droit d’exercer cette activité de transport.
Au niveau des motos, y a-t-il la même satisfaction ?
Ce sont pratiquement les mêmes problèmes que nous rencontrons. Les motos sont impliquées dans de nombreux cas d’accidents et d’insécurité aujourd’hui. Il faut vraiment assainir le secteur. Plus particulièrement, les mototaxis doivent être carrément interdits. Nous ne voulons pas voir cela à Abidjan. Merci donc au gouvernement pour ce qu’il fait.
Selon vous, quelle doit être la prochaine étape ?
Il faut un suivi régulier. Le gouvernement doit continuer ainsi. Car si on arrête la répression, vous allez voir les mêmes pratiques revenir.