Serge TANOH, planteur de cacao à Abengourou
Pour : Mon combat de tous les temps a été la stabilisation du prix bord champ pour le cacao. Ainsi, le producteur sait en avance ce qu’il va gagner à chaque période de la campagne. Ce qui facilite la programmation d’entrées financières et de dépenses. Avec le prix garanti, le paysan ne se préoccupe pas de la baisse des cours sur le marché international. La libéralisation des prix est en faveur des acheteurs de produit et non des producteurs. Les producteurs ivoiriens sont certes nombreux, mais ils restent de petits producteurs et ne peuvent agir sur le marché international. Et très peu sont ceux qui produisent entre 20 000 et 50 000 tonnes.