Après une implication directe dans la production de logement durant les deux premières décennies de notre indépendance, à travers notamment les sociétés SICOGI et SOGEFIHA, l’État s’est progressivement désengagé du secteur au profit de l’initiative privée.
Depuis 2011, sous la tutelle de l’ex ministre Mamadou Sanogo, ce sont des centaines de lotissements et des milliers d’hectares qui ont été approuvés par l’arrêté n°030/MCAU/CAB/DGUF/DU du 14 octobre 2011 portant constitution de réserve pour les projets de logement sociaux pour les projets de l’État. C’est ainsi que 5% des parcelles étaient prélevées sur chaque lotissement, sur toute l’étendue du territoire national, afin de constituer des réserves foncières pour la réalisation des projets sociaux de l’État (logements sociaux, recasement des populations sinistrées). Malheureusement, ces parcelles sont aujourd’hui indisponibles, voire détournées. Ce qui a ralenti l’État pour la réalisation de son projet de logements sociaux, cher au Président Alassane Ouattara.
Rocher de Sisyphe L’État, pour ne pas laisser le secteur sombrer, a initié plusieurs réformes, avec la mise en place de nouveaux outils techniques et financiers, dont la création du Compte de mobilisation pour l’Habitat (CDMH), du Fonds de soutien à l’habitat (FSH), du Compte des terrains urbains (CTU) et de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI). Malgré ces réformes, le secteur privé n’a malheureusement pas été en mesure de répondre efficacement aux besoins en logements, en particulier ceux des ménages à revenus modestes. Ce qui a eu pour conséquence l’aggravation des problématiques des logements sociaux et économiques en Côte d’ivoire et en particulier dans la ville d’Abidjan. Le pays fait face depuis une décennie à un déficit structurel de logements, estimé à près de 500 000 unités, avec un accroissement de 10% chaque année. L’un des indicateurs visibles de ce déficit en logements est le grand nombre de bidonvilles, abritant plus d’un million d’Abidjanais. Malgré l’engagement du Président de la République Alassane Ouattara dans la construction des logements sociaux et économiques, avec un objectif de 60 000 destinés aux ménages à faibles revenus, les défis restent toujours grands. Malgré le nombre relativement faible (environ 17 000) de logements produits à ce jour, des efforts importants ont été consentis dans le cadre du programme présidentiel de logements sociaux et économiques. Il s’agit notamment de la constitution de plus de 2 000 hectares de réserves foncières mises à la disposition des promoteurs immobiliers, de la mobilisation d’environ 100 milliards de francs CFA à ce jour dans la réalisation des travaux de VRD primaires, de l’octroi d’environ 356 milliards de francs CFA d’exonérations fiscales aux promoteurs. L’État ivoirien semble avoir tiré les enseignements du passé en apportant des modifications qui permettent aujourd’hui de rassurer les Ivoiriens.
Ange Stéphanie DjangonéDepuis 2011, sous la tutelle de l’ex ministre Mamadou Sanogo, ce sont des centaines de lotissements et des milliers d’hectares qui ont été approuvés par l’arrêté n°030/MCAU/CAB/DGUF/DU du 14 octobre 2011 portant constitution de réserve pour les projets de logement sociaux pour les projets de l’État. C’est ainsi que 5% des parcelles étaient prélevées sur chaque lotissement, sur toute l’étendue du territoire national, afin de constituer des réserves foncières pour la réalisation des projets sociaux de l’État (logements sociaux, recasement des populations sinistrées). Malheureusement, ces parcelles sont aujourd’hui indisponibles, voire détournées. Ce qui a ralenti l’État pour la réalisation de son projet de logements sociaux, cher au Président Alassane Ouattara.
Rocher de Sisyphe L’État, pour ne pas laisser le secteur sombrer, a initié plusieurs réformes, avec la mise en place de nouveaux outils techniques et financiers, dont la création du Compte de mobilisation pour l’Habitat (CDMH), du Fonds de soutien à l’habitat (FSH), du Compte des terrains urbains (CTU) et de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI). Malgré ces réformes, le secteur privé n’a malheureusement pas été en mesure de répondre efficacement aux besoins en logements, en particulier ceux des ménages à revenus modestes. Ce qui a eu pour conséquence l’aggravation des problématiques des logements sociaux et économiques en Côte d’ivoire et en particulier dans la ville d’Abidjan. Le pays fait face depuis une décennie à un déficit structurel de logements, estimé à près de 500 000 unités, avec un accroissement de 10% chaque année. L’un des indicateurs visibles de ce déficit en logements est le grand nombre de bidonvilles, abritant plus d’un million d’Abidjanais. Malgré l’engagement du Président de la République Alassane Ouattara dans la construction des logements sociaux et économiques, avec un objectif de 60 000 destinés aux ménages à faibles revenus, les défis restent toujours grands. Malgré le nombre relativement faible (environ 17 000) de logements produits à ce jour, des efforts importants ont été consentis dans le cadre du programme présidentiel de logements sociaux et économiques. Il s’agit notamment de la constitution de plus de 2 000 hectares de réserves foncières mises à la disposition des promoteurs immobiliers, de la mobilisation d’environ 100 milliards de francs CFA à ce jour dans la réalisation des travaux de VRD primaires, de l’octroi d’environ 356 milliards de francs CFA d’exonérations fiscales aux promoteurs. L’État ivoirien semble avoir tiré les enseignements du passé en apportant des modifications qui permettent aujourd’hui de rassurer les Ivoiriens.
Ange Stéphanie Djangoné