CMU : difficile décollage en Afrique

Les populations africaines sont entre doute et espoir.

L’option de l’universalité des soins de santé en Afrique, par le moyen de l’assurance-maladie, est récente. Après les indépendances, de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne ont choisi la politique de gratuité des soins financée par l’État. Mais cette formule semble enrhumée.

La couverture ou assurance maladie universelle existe et fonctionne avec un succès plutôt relatif dans une quinzaine de pays africains. Au nombre desquels le Rwanda, le Gabon, le Sénégal, l’Éthiopie, l’Afrique du sud, le Burkina-Faso, le Mali, le Bénin, Djibouti, le Nigeria, la Tunisie, le Maroc, le Cameroun et le Ghana. Tous ces pays connaissent des fortunes diverses et des méthodes différentes.

Difficultés du système

Un mécanisme de protection sociale viable passe nécessairement par l’assurance d’une bonne gestion des réserves issues des cotisations des assurés, afin d’éviter les crises de liquidité. Cependant, dans nombre de pays africains, l’État procède en général à une forte ingérence dans la gestion des caisses de protection sociale. et a souvent tendance à utiliser ces ressources pour financer des dépenses publiques qui n’ont aucun lien avec les problématiques de protection sociale. Par ailleurs, certaines institutions de sécurité sociale procèdent à de mauvais choix d’investissement en achetant des actifs peu rentables. Ces opérations contre-productives conduisent à une destruction des ressources collectées. Ce qui conduit à de fréquentes crises de liquidité. Une situation qui dans de nombreux pays rend les citoyens réticents vis-à-vis de la CMU. Chacun attendant le démarrage effectif avec des retours d’expérience avant de s’engager.
Des pays exemplaires

L’une des questions les plus épineuses que doit affronter un pays qui veut mettre sur pied une assurance maladie universelle est vraisemblablement son financement. Le Journal d’Abidjan - l’Hebdo système le plus répandu consiste à exiger de chaque citoyen qu’il s’inscrive dans une caisse d’assurance maladie. et cela moyennant une cotisation annuelle qui varie selon le niveau de revenu. Celleci peut aller de 2 dollars par an pour les indigents à 100 dollars pour des personnes ayant des revenus très élevés. Des pays comme le Rwanda et le Congo appliquent ce système. Le Gabon et le Ghana, tout en exploitant ce modèle, ont essayé de diversifier les sources de financement par le recours à des approches innovantes. Telles qu’une taxe sur la téléphonie mobile, une taxe sur les transferts d’argent, la majoration de la TVA, les taxes sur les embarquements à l’aéroport ou sur les accostages de navires.

Ouakaltio OUATTARA

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