Le COSIM est-il pour quelque chose dans la demande d’inscription des 8 mosquées ivoiriennes au patrimoine culturel de l’UNESCO ?
Le COSIM a forcément joué un rôle important dans cette décision des autorités ivoiriennes, puisqu’il s’agit ici de mosquées. Cela fait longtemps que le COSIM sillonne l’intérieur du pays pour suivre de près la conservation de ces sites.
Quel côté bénéfique en tirez-vous, en tant que guide religieux ?
C’est quelque chose d’honorable pour la communauté musulmane ivoirienne. La Côte d’Ivoire participe à l’histoire de l’Islam africain. Si la demande est acceptée par l’UNESCO, ces lieux feront l’objet de plus de curiosité et de plus de respect. Cette reconnaissance honore les villes dans lesquelles ces sites se situent.
D’autres mosquées seraient aptes à figurer sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO…
Effectivement, plusieurs mosquées dans les mêmes zones que les 8 choisies pour faire cette demande ont les caractéristiques nécessaires pour figurer dans la liste du patrimoine mondial. C’est pareil pour de nombreux autre sites touristiques de Côte d’Ivoire. Et nous espérons que le pays parviendra à faire inscrire le maximum de ceux-ci.