1 - Avec la présence de plusieurs technocrates dans le gouver- nement, peut-on espérer mieux par rapport aux précédents ?
Nous sommes en droit d’espérer bien mieux à plus d’un titre. Primo, le président de la République est naturellement conscient des attentes des uns et des autres. Et il a également une évaluation des objectifs fixés par lui-même et de ce qui a pu être réalisé. Cette nouvelle équipe a certainement pour mission, non seulement de faire mieux, mais surtout de rattraper le gap dans l’exécution des projets du chef de l’État. Et c’est bien ce qui explique, d’ailleurs, qu’il a recours à des technocrates plutôt qu’à des profils politiques.
2 - Quelle pourrait être l’approche des banquiers mi- nistres face aux PME ?
L’approche des banquiers est censée être plus technique. Ils sont du métier et leurs réponses aux préoccupations des PME doivent être assez précises et efficaces. Car à priori, ils n’ont pas d’intérêts à défendre, mais plutôt réussir à débloquer effec- tivement des problématiques d’ordre économique réel. Face au secteur privé, une solution efficace doit enfin être proposée.
3 - En quoi ces banquiers pourraient-ils être utiles au secteur privé ?
Les banquiers connaissent les PME. Les banques réalisent une importante part de leur chiffre d’affaires avec les PME. Ils connaissent très bien leurs besoins divers. Ce gouvernement, disons le, présente plutôt une excellente aubaine pour les PME. Toutes choses égales par ailleurs, ce quatuor est idéal pour apporter plus de compétitivité à notre secteur privé.