Où en sommes-nous avec la politique de fluidité routière ?
Le gouvernement a un projet de construction de gares dans toutes les régions. Pour l’instant, il y a cinq localités (Bouaké, Korhogo, Yamoussoukro, Daloa et San-Pedro) où l’État ivoirien a déjà lancé un programme de construction de gares, dans le but de lutter contre le phénomène des « Gnambro », parce que lorsque l’État prend possession de ces gares personne d’autre que lui ne peut encaisser quoi que ce soit. C’est comme cela que nous pourrons assainir le secteur des transports.
Abidjan restera-t-elle en marge d’un tel projet ?
Il y aura également des gares de correspondances dans toutes les communes du district d’Abidjan. Il est primordial pour l’État de construire ces gares. Tout doit se faire de manière professionnelle et non dans l’anarchie. Tant qu’il n’y aura pas de gares modernes, les transporteurs ne pourront pas libérer les artères qu’ils occupent.
Que comptez-vous faire dans l’immédiat, pour cette fin d’année 2017 ?
Ce seront toujours les mêmes campagnes de sensibilisation, les invitations au respect du Code de la route, l’interdiction des stationnements anarchiques et la répression de toutes les autres dérives observées qui empêchent la fluidité routière, notamment à Abidjan.
Ouakaltio OUATTARA