L’État a annoncé la production des cartes nationales d’identité pour juin. Croyez-vous que les Ivoiriens doivent craindre quelque chose ?
C’est une question sensible. Aujourd’hui, les Ivoiriens ont raison de s’inquiéter, parce que nous connaissons tous l’importance de ce document. Mais je crois qu’il faut accorder du crédit à ce que dit l’Office d’identification. Nous sommes à deux mois du début de cette opération et nous pensons que si le gouvernement a annoncé la date de juin, c’est qu’il a les moyens de la tenir.
Selon vous, toutes les cartes arrivées à expiration pourront-elles être renouvelées à temps ?
Il y a lieu de s’inquiéter, quand on sait que certaines cartes nationales d’identité expirent au mois de juin. C’est pour cela que nous disons qu’il faut beaucoup communiquer sur ce genre de sujet sensible. Si on débute la production en juin, la question sera d’octroyer les cartes au Ivoiriens à temps. On nous assure que la société choisie pour le faire en a la capacité, nous l’espérons. Il faut surtout faire preuve de transparence dans le processus de production des cartes.
Pensez-vous que le nouveau système sera plus fiable?
Nous l’espérons. Il faut prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter la fraude. Et permettre une production avec célérité. Il faut faire en sorte que seuls ceux qui y ont droit aient leurs cartes d’identité.