Qu’est-ce qui explique, selon vous, la crise au sein de la presse Ivoirienne ?
Il faut savoir que cette crise ne touche pas que la presse ivoirienne. C’est la presse dans le monde entier qui est en difficulté. Avec la crise sanitaire, les choses se sont tout simplement aggravées.
Que faut-il faire pour sortir les journalistes de ce marasme ?
Il faut faire des propositions. C’est ce que nous avons toujours fait au niveau de l’UNJCI. Nous travaillons, nous organisons des rencontres pour proposer des solutions à l’État. L’une de ces solutions c’est d’augmenter la subvention accordée à la presse. Nous avons parlé de 0,01% du budget de l’État. Nous pensons qu’avec cela la presse pourra souffler. Bien sûr, nous continuerons à travailler pour améliorer le climat.
Ne faut-il pas plus de professionnalisme au niveau des journalistes ?
Bien sûr. Les journalistes sont accusés de manquer de professionnalisme, mais il faut savoir qu’il y a plusieurs situations qui expliquent cela. Notamment la précarité dans le milieu. Il faut corriger cela. Mais, en Côte d’Ivoire, nous avons aussi des organes qui ont été mis en place pour blâmer ou interpeller les débordements dans la presse. Et l’UNJCI n’arrête pas de sensibiliser à ce sujet.