1 - Les candidatures indépendantes sont-elles une menace pour la stabilité des partis politiques ?
Notre droit électoral reconnaît la candidature indépendante. Seulement, lorsqu’elle est conduite par un militant recalé d’un parti politique, se pose alors une question d’indiscipline. Cependant, le mode de désignation des candidats, au sein des partis ou coalition de partis, en dehors de toute élection primaire est source de frustration. Une chose qui peut avoir des effets centrifuges.
2 - Faut-il s’attendre à de nouvelles alliances après ce scrutin ?
Les alliances politiques ne sont pas immuables. Elles évoluent. Pour répondre à votre question, les frondeurs ou indépendants du RHDP, n’ont pas les moyens idéologiques et matériels pour quitter le navire RHDP qui ne pourra chavirer que dans la Côte d’Ivoire postOuattara et Bédié. Quant à l’opposition, elle ne présente aucune alliance politique crédible.
3 - Peut-on s’attendre à un fort taux de participation ?
Pour répondre à cette question, il faut bien expliquer aux électeurs le rôle d’un député. Ensuite, il faut que le citoyen ordinaire ait un intérêt particulier à aller voter le 18 décembre 2016. Bien sûr, le déroulement de la campagne électorale devra attirer ou non les électeurs vers les urnes. Les frondeurs du FPI seront-ils suivis dans leur appel au boycott par leurs militants ? Quelle nouvelle offre les formations politiques ou les candidats proposent-ils aux électeurs ? Voici autant d’interrogations dont les réponses détermineront le taux de participation au scrutin du 18 décembre 2016.