La situation sanitaire en Côte d’Ivoire a changé. De plus en plus de personnes sont contaminées. Êtes-vous inquiets au niveau du personnel soignant ?
Cela nous inquiète bien sûr, mais juste dans une certaine mesure. Ces derniers jours, le nombre de personnes infectées a effectivement explosé, ce qui devrait interpeller tout le monde. Mais nous pensons qu’au niveau des autorités on est conscient de la situation et qu’on prend des mesures pour y remédier.
À quoi peut-on attribuer cela ?
Je crois que les Ivoiriens doivent mieux respecter les mesures barrières édictées par les autorités. La forte augmentation des cas de contamination est quelque chose qu’il faut freiner. Et chacun doit y contribuer. Malheureusement, il y a un relâchement à plusieurs niveaux.
La prise en charge est-elle rassurante ?
Pour l’instant, la prise en charge des malades se passe bien. Il est vrai que le nombre croissant de patients peut affecter les services, mais nous arrivons à gérer les personnes infectées qui arrivent. De plus, il y a de plus en plus de personnes qui guérissent de la maladie. Ce sont des signes d’espoir. Ce que nous craignons, c’est que des foyers d’infections ne soient détectés à l’intérieur du pays.