1 - Jusqu’où comptez-vous allez avec cette opération de déguerpissement?
L’axe programmé pour cette opération débute depuis les échangeurs d’Adjamé Gare-nord, jusqu’à la mairie, en passant par le boulevard Nangui Abrogoua. Nous allons arriver bientôt dans les autres communes. Pour l’heure, nous allons garder le secret sur la prochaine commune à attaquer. Nous voulons garder pour nous la stratégie mise en place, pour la bonne évolution de cette opération, car la dévoiler pourrait jouer contre nous.
2 - Comment se fera le suivi de l’opération ?
Nous avons la brigade de la salubrité qui va veiller à ce que les différents commerçants ne reviennent plus sur la chaussée, sur les terre-pleins. Et, en tant que responsable des opérations, j’y veillerai personnellement. Le ministère a demandé aux commerçants ambulants d’aller s’installer au marché « Khady » de Williamsville, que le maire d’Adjamé a mis à leur disposition pour un an, sans payer de taxe.
3 - Quel bilan faites-vous de cette étape d’Adjamé, l’une des plus difficiles ?
Le bilan est positif malgré les difficultés rencontrées, telles que les jets de pierre que nous avons essuyés. Mais les forces de l’ordre sont intervenues, et nous avons pu poursuivre. Madame la ministre Anne-Désirée Ouloto a instauré une plateforme de collaboration avec tous les maires, afin que le vaste projet de la « Semaine nationale de la propreté, et de l’embellissement des communes » du pays puissent continuer. Et les polices municipales auront le soutien de la brigade de salubrité pour la suite.