Prise en 2013, la mesure d’interdiction des sachets plastiques est-elle suivie ?
Depuis la prise de la mesure d’interdiction des sachets plastiques, vous le constatez comme moi, elle n’est pas suivie. Il suffit de vous rendre au marché ou dans une boutique pour le constater. À ce niveau, il y a des efforts à faire.
Où se situe le problème ?
Au niveau de Treichville, par exemple, nous avons mis en place une plateforme dans laquelle le volet sachets plastiques a été attribué à des gens bien déterminés. Vous verrez qu’en termes de salubrité la commune n’est pas jonchée de sachets plastiques. Nous disons qu’il faut situer les responsabilités dans cette politique d’interdiction des sachets plastiques. Il faut dire aux Ivoiriens qui fait quoi et où se trouve le problème. Ce n’est que comme cela qu’on parviendra à avancer.
Que faut-il faire, à votre avis, pour que les Ivoiriens arrêtent de produire les sachets plastiques ?
Il faut appliquer la loi. En termes de sanction, il faut sanctionner ceux qui continuent de produire ou d’utiliser ces emballages plastiques. Nous disons qu’il faut sensibiliser, certes, mais la répression doit également suivre à chaque fois que le besoin s’en fera sentir.