Travail des enfants : Les Premières Dames d’Afrique montent au créneau

L’apport des Premières Dames africaines pourra apporter un plus dans la lutte contre le travail des enfants.

17 Premières Dames se sont retrouvées au bord de la lagune Ebrié afin de partager leurs expériences de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants. Cette grande première marquera-t-elle un tournant décisif ?

Ces 17 Premières Dames, venues d’Afrique de l’ouest et du Sahel, se sont réunies pendant 48 heures, les 17 et 18 octobre à Abidjan, afin d’échanger sur la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants. Objectif : adopter une stratégie commune en faveur de la protection des enfants dans leurs pays respectifs. Sur le thème « Protection des enfants : quelle contribution des Premières Dames dans la lutte contre les violences, la traite, l’exploitation et le travail des enfants en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel », les épouses de chefs d’Etat se sont engagées résolument à mettre fin à ce fléau des sociétés africaines. « Cette conférence constitue une occasion unique de partager nos expériences et de fédérer nos efforts en matière de protection des enfants. Elle permet de mener des concertations en vue de mettre en œuvre une stratégie commune pour soutenir les efforts de nos pays dans ce domaine », a déclaré la Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, lors de l’ouverture de ces assises, le mardi 17 octobre.
Initiative collective « Il faut absolument éviter les amalgames et faire la distinction entre les enfants de nos paysans, qui rejoignent quelquefois leurs parents après l’école et effectuent à leurs côtés des travaux légers et ceux qui, victimes de traite et d’exploitation, sont privés de leurs droits fondamentaux. C’est pour ceux-là que nous devons nous battre de toutes nos forces », a expliqué Mme Ouattara, par ailleurs membre de l’Ong « Save the Children ». Un engagement fort, matérialisé par la signature de deux arrêtés présentés officiellement le 15 juin dernier par le Conseil national de surveillance des actions contre ce fléau (CNS). L’un fixe la liste des travaux légers autorisés aux enfants dont l’âge est compris entre 13 et 16 ans et le second celle des travaux dangereux interdits aux enfants de la même tranche d’âge.À cela s’ajoutent plusieurs accords de coopération signés avec le Mali, le Burkina Faso et le Ghana pour lutter contre la traite transfrontalière.À l’instar de Dominique Ouattara, les autres épouses de chefs d’État sont à la tête d’ONG de lutte contre le travail des enfants. C’est pour cela que la Première Dame du Mali, Aminata Maïga Keïta, Présidente de l’Ong« Agir », a indiqué croire « fortement qu’en unissant nos forces nous pourrons impulser ensemble un profond changement des mentalités dans nos pays et sur le continent ».
 
 
Anthony NIAMKE
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