Directeur général de LGI Bâtiment Travaux Publics - Vice-président de la Chambre nationale des promoteurs constructeurs agréés de Côte d’Ivoire.
1. Vous organisez la première édition du Forum interna- tional du logement social économique de standing (FILOSES). Qu’en attendez-vous?
Nous attendons des résolutions sur la problématique du logement (…) en parlant tous d’une même voix. Parce que figurez-vous que seuls 8% des Ivoiriens ont leur propre logement, alors que 92 % paient un loyer. Pourquoi ne pas construire une maison pour tous ? C’est aussi une occasion de rencontrer le président Alassane Ouattara pour lui expliquer les difficultés du secteur.
2. Quelles sont les difficultés à la base de ce déficit en logement ?
Le problème en Côte d’Ivoire se résume au déficit de financement lié à la fiscalité et au problème du foncier. Les terrains n’appartiennent pas à l’État, mais aux villageois. De plus, il est difficile d’avoir un financement auprès des banques qui pratiquent des taux d’intérêt très élevés.
3. Que préconisez-vous pour y remédier ?
Pour construire un logement, ce n’est pas beaucoup d’argent. Mais les voiries et réseaux divers (VRD) primaires et secondaires, les droits de pige, les dossiers administratifs coûtent très cher. L’État devrait exonérer les promoteurs d’impôts, ou faire en sorte qu’ils soient plus légers. Parce que si le promoteur doit faire face à toutes ces charges, le prix des logements sera multiplié par trois. Il serait donc bon que l’État prenne tout en charge, pour que le promoteur n’ait plus qu’à construire.
Propos recueillis par Lambert Kouamé
JDF TV
L'actualité en vidéo
