Dr Guillaume Esso Akpess, Secrétaire général du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire (Synacass-CI)

Ne craignez-vous pas que cette réforme n’apporte rien de concret?

La réforme hospitalière est une loi qui voit l’organisation du secteur grandeur nature. Mais il faut que des décrets d’application soient effectivement pris. Il faut que nous nous asseyions avec nos responsables pour en parler. Ce sont ces décrets qui vont donner de la consistance à tout le processus. Mais, pour le moment, nous attendons que le texte passe devant l’Assemblée nationale le plus tôt possible.

Vous, cadres et autres personnels de santé, que gagnerez-vous concrètement avec cette réforme ?

Parmi les préoccupations du personnel, il y a les primes d’intéressement et les indemnités. Et cela est pris en compte par la réforme. Si c’est bien organisé, le personnel sera plus motivé pour accompagner le gouvernement dans tout ce qui sera décidé. Mais nous demandons au ministre de la Santé d’en profiter aussi pour prendre un arrêté de mise en œuvre de notre point de revendication concernant les spécialités. Le décret a été signé en 2016 et depuis nous attendons toujours.

N’est-il pas vrai que les hôpitaux vont maintenant fonctionner en quelque sorte comme des entreprises ?

Non. Ce que vous devez savoir, c’est qu’il y a des lois internationales, comme l’Initiative de Bamako, qui demandent une participation des malades aux coûts des soins.

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