Comment les associations de consommateurs ont-elles accueillies ces nouvelles mesures ?
C’est une lueur d’espoir même si, reconnaissons-le, il n’y a rien de nouveau. Les mesures datent de plus de quatre ans. Nous les avons saluées à l’époque car elles prenaient en compte nos différentes préoccupations. Malheureusement, dans la pratique nous avons sommes restés sur notre faim. Ce conseil ne fonctionnait pas et nous espérons que cette fois sera la bonne. Nous avons applaudit le fait que cela soit réactualisé et nous attendons les résultats pour juger.
Au-delà des mesures institutionnelles, quelles actions selon vous peuvent agir sur les prix ?
Nous avons toujours demandé la subvention des produits de grande consommation de sorte que les prix sur le marché soient à la portée du grand public. Il faut également lever certaines taxes sur les produits au niveau du port pour le bien-être des populations qui sont souvent désarmées face à des commerçants véreux. Il faut surtout un véritable suivi des mesures prises par le gouvernement car sans cela, les efforts seront vains et nous allons aller de mesures en mesures sans pour autant régler les problèmes.
Vous estimez être moins associés ?
Dans le passé, oui. Mais depuis peu, le gouvernement a compris notre rôle et nous consulte. Par nos actions, le régime portant code de la consommation a été voté au parlement en début de ce mois. Ce code renforce notre pouvoir en tant qu’association de consommateurs et met également les consommateurs à l’abri des irrégularités, en leur permettant de porter plainte contre les opérateurs véreux.
Ouakaltio OUATTARA