Président de la Fédération ivoirienne des consommateurs le réveil (FICR).
1 - Quel bilan faites-vous de votre action ?
Nous sommes heureux du fait que notre appel ait pu contraindre la CIE à accepter de discuter avec nous, et à écouter nos différentes reven- dications. Depuis longtemps, nous attendions ces échanges. Car nous estimions qu’il y’avait beaucoup de points à revoir sur nos factures. Aujourd’hui, à défaut de l’annuler, la CIE a accepté d’étaler le paiement de la facture litigieuse sur un an. Et cela est une grande victoire.
2 - Quels sont les autres points à discuter ?
Au-delà du problème de la double facture, nous estimons que le coût de l’électricité est très élevé. Il faut donc songer à faire baisser le prix du kW-h. Nous avons souhaité que la CIE reconsidère les différentes taxes additionnelles que nous constatons sur les factures. En troisième point, nous avons mis sur la table la question des nouveaux compteurs impo- sés aux consommateurs.
3 - Ne vous sentez-vous pas responsables des dérapages constatés ?
Je regrette les incidents malheureux survenus à Yamoussoukro, Daloa et Bouaké. C’était un appel à des actions pacifiques qui auraient dû se conclure par un sit-in pacifique le lundi 25 juillet au Plateau. Notre objectif n’a jamais été d’attaquer des banques, ni des établissements publics. Si quelqu’un veut se saisir de notre mot d’ordre pour faire d’autres choses, alors il faut que le gouvernement soit ferme et sévisse contre ces personnes indélicates.