Jeune entrepreneur, David Fofana veut apporter son expertise dans le domaine de la sécurité routière et du recouvrement des vignettes. Un secteur qu’il entend révolutionner avec son entreprise Mayelia Participations, dont la filiale Mayelia Logistics et Automotive vient de décrocher un marché pour la réalisation du contrôle technique automobile.
David Fofana est un jeune entrepreneur ivoirien qui a vite compris que le développement ne peut également se faire que par l’apport de tous. Sa pierre, il a décidé de l’apporter dans le secteur de la sécurité routière, l’un des plus importants de l’économie ivoirienne. Son entreprise Mayelia Participations veut participer à la redynamisation de la politique de sécurité routière à travers le contrôle technique automobile. « Selon les dernières statistiques, il y a environ 1,5 million de véhicules qui circulent en Côte d’Ivoire. Mais à peine 500 000 passent la visite technique et s’acquittent de leur vignette. Ce qui représente un important manque à gagner pour l’État, mais aussi peut avoir un réel impact en terme de sécurité routière », explique David Fofana. C’est partant de ce constat et aux termes de négociations avec les ministères du Transport et du Budget qu’il obtient une accréditation pour effectuer des contrôles techniques automobiles et la vente de vignettes.
Ambitieux L’atteinte de ce cap n’aura pas été de tout repos pour celui qui a débuté sa carrière en 2005 à la Société des transports abidjanais (SOTRA), comme chef de gare lagunaire. Avec le coaching de son ex-patron, feu M. Philipe Attey (ex Directeur général de la SOTRA), il a gravi les échelons de l’entreprise pour devenir Directeur des transports lagunaires de 2006 à 2013. Au cours de sa carrière dans cette entreprise, il suivra plusieurs stages de perfectionnement à Londres, sur la Tamise, chez Transport For London (TFL). Ce qui lui permettra de moderniser et de développer le transport lagunaire en devenant Directeur général de la Société des transports lagunaires (STL), en 2016. Aujourd’hui, avec ses stations, il prévoit de traiter sur chacune d’elle entre 200 et 400 véhicules par jour et espère boucler 2020 avec quatre stations fixes et six stations mobiles.
Anthony NIAMKE