En conclave à Vienne (Autriche) en fin de semaine dernière, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les principaux producteurs de pétrole non membres sont parvenus presqu’aux forceps à un accord en vue d’une baisse de la production pétrolière. L’OPEP et ses alliés devraient ainsi diminuer leur production de 1,2 millions de barils par jour pour les six prochains mois, soit au cours du premier semestre 2019. Cette réduction correspond à un peu plus de 1% de la production mondiale. De façon plus concrète, les 14 pays membres de l’OPEP, dont 10 pays africains, devraient baisser quotidiennement leur production de 800 000 barils, alors que les 10 autres partenaires, conduits par la Russie, devraient réduire leur production à hauteur de 400 000 barils par jour. Selon des spécialistes des questions relatives au pétrole, ces mesures visent principalement à mettre fin à la chute des prix du brut, qui ont perdu près de 30% depuis octobre. Toutefois, l’Iran, le Venezuela et la Libye ont été exemptés de ces engagements. Cette mesure devrait permettre à la Côte d’Ivoire, selon un agent du ministère en charge du Pétrole, de maintenir ses prix à la pompe sur une longue période, après que le super ait connu quatre augmentations en moins de six mois, avant de connaitre une légère baisse. « Les prix à la pompe pourraient connaitre de nouveau une légère baisse » confie-t-il.