L'Afrique subsaharienne devrait compter 226 millions d’abonnements aux réseaux de téléphonie mobile de cinquième génération (5G) en 2030, soit un taux d'adoption de 17%, contre à peine 0,2% en 2022, selon un rapport publié mi-novembre par l’Association mondiale des opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile (GSMA). Ce rapport indique que la 5G devrait profiter à la plupart des secteurs d’activité économique, même si l’essentiel des bénéfices escomptés d’ici la fin de la décennie se concentrera dans les secteurs de l’industrie manufacturière et des services, qui ont une capacité élevée d’intégration des cas d'utilisation de cette technologie. Le déploiement de la 5G en Afrique subsaharienne se fera par étapes, en commençant par les zones où la demande de services associés est la plus forte, comme les villes densément peuplées, avant de s’étendre à d'autres territoires à mesure que la rentabilité économique de la technologie s'améliorera. Comparativement à d’autres régions du monde, la croissance de la 5G au sud du Sahara sera lente mais régulière, tandis qu’une part croissante de la clientèle des opérateurs continuera de migrer vers la 4G, dont le nombre d’abonnements devrait presque doubler, pour atteindre 49% du total des connexions d’ici la fin de la décennie en cours. Parallèlement, le nombre des connexions 2G et 3G chutera à 2% et 33% respectivement en 2030.