Le Groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI) a procédé, le mercredi 23 mars 2022 à Abidjan, à l’ouverture de la première édition du symposium mine Côte d’Ivoire. Tenue les 23 et 24 mars 2022 à l’intention des experts et professionnels du secteur minier, sous le thème « comment dynamiser la recherche minière ? », il se veut être un espace scientifique et commercial de référence.
Selon le président de la GPMCI, Jean-Claude Diplo, ce symposium est une lucarne offerte aux secteurs des mines qui vise à confirmer la place de la Côte d’Ivoire sur la carte minière en privilégiant une réflexion accrue sur le secteur ivoirien et en dégageant les opportunités et défis.
Quant aux agrégats économiques, ils ajoutent que le financement peut être disponible pour faire de l’exploration. « Les indicateurs que nous avons estiment que les investisseurs sont intéressés par notre zone. Pour la Côte d’Ivoire, le premier défi serait la qualité du dialogue qu’on doit avoir entre le secteur privé, minier en l’occurrence, et le gouvernement ivoirien. Ce dialogue existe et il y a une forte volonté du gouvernement à le rendre qualitatif, a-t-il déclaré en précisant que le bilan de production d’or en Côte d’Ivoire à la fin 2021 s’établit à 41,855 tonnes, avec une projection de 65 tonnes à l’horizon 2025.
Selon le ministre des mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, la politique de développement de l’activité minière orientée vers l’intensification de la recherche et l’industrialisation de la production s’appuie sur plusieurs réformes. A savoir la mise en place d’une infrastructure géo scientifique de base aux normes internationales pour une meilleurs connaissance du potentiel géologique, l’amélioration de la procédure d’octroi de titre minier, l’organisation de l’exploitation minière à petite échelle pour maîtriser le phénomène de l’orpaillage illicite, la promotion des investissements privés pour l’accroissement de la valeur ajoutée par la mise en place d’unités d’affinage, de transformation locale en produits semi-finis et finis des produits miniers , a-t-il précisé.
La Côte d’Ivoire possède sur le plan géologique environ 35%, des ceintures de roches vertes (le birrimien) de l’Afrique de l’ouest, d’où est extrait l’essentiel de la production de cette région, relativement aux données cartographiques du pays. Cela suscite l’intérêt des investisseurs internationaux pour le sous-sol ivoirien. Cependant, quelques difficultés opérationnelles en phase de recherches sont observables, notamment, la question des indemnisations des populations, l’application des dispositions fiscales et douanières et le respect des délais d’exécution des programmes de recherches. Toute chose qui passe par une phase de recherches active.
Ange-Stephanie DJANGONE