Le bénéfice après impôts de la Société ivoirienne de banque (SIB), filiale du groupe marocain Attijariwafa Bank, a enregistré au terme de l’exercice 2020 une progression de 8%, comparé à l’exercice 2019.
La filiale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank, la Société ivoirienne de banque (SIB), a enregistré une progression de 8%, moins élevée que pour l’exercice antérieur, où elle se situait à 21%. Le bénéfice de l’exercice sous revue s’est établi à 30,261 milliards de francs CFA contre 28,057 milliards au 31 décembre 2019, soit un accroissement de 2,204 milliards, contre 4,857 en 2019. Le total bilan de la SIB a connu en revanche une progression de 11%, s’établissant à 1224,290 milliards de francs CFA contre 1099,398 milliards en 2019.
Progression ? Cette réalisation a été principalement impactée par les hausses des ressources clients de 15% et des emplois clientèle de 10%. La SIB a en effet vu les ressources collectées auprès de sa clientèle passer de 837,016 milliards de francs CFA au 31 décembre 2019 à 965,945 milliards un an plus tard, soit un accroissement de 129 milliards. Parallèlement, la banque a consenti à cette même clientèle des crédits de 854,858 milliards de francs CFA, contre 775,428 milliards antérieurement, soit une évolution de 79,430 milliards. Le produit net bancaire (PNB) a, de son côté, progressé de 4%, à 74,467 milliards de francs CFA contre 71,887 milliards un an auparavant. Selon les responsables de la SIB, cette évolution est portée d’une part par la marge nette d’intérêt, en liaison avec la hausse des encours moyens de crédit de 13%, et d’autre part par la marge sur les activités de marché, en raison de la hausse des revenus des activités de portefeuille. Ils reconnaissent que le PNB subit toutefois un recul des commissions de 2%, du fait principalement de la sous-activité, notamment à l’international. Les frais généraux ont été relativement bien maitrisés, en ce sens qu’ils n’ont évolué que de 2%, à 33,412 milliards de francs CFA contre 32,650 milliards en 2019. Quant au résultat brut d’exploitation, il est en hausse de 5% à 41,054 milliards de francs CFA, contre 39,237 milliards un an auparavant. Le coût du risque de la banque s’est en revanche détérioré de 10% durant la période sous revue, passant de 5,613milliards de francs CFA en 2019 à 6,149 milliards un an plus tard.
Yvann Afdal