La Société ivoirienne de coco rapé (SICOR) reprend bientôt ses activités, après une dizaine d’années d’interruption de ses activités due à un conflit qui l’opposait à plusieurs villages à Jacqueville, Grand-Lahou et Gliké. Le différend foncier a connu un dénouement le mercredi 02 novembre, par la signature de deux conventions. L’une, liant, l’Etat àl’entreprise, l’autre, cette dernière aux communautés villageoises concernées.
Ce sont 6 milliards de FCFA que l’entreprise compte injecter pour renouveler son outil industriel et reprendre l’exploitation des plantations sur ses sites. Cette reprise devrait générer 400 emplois directs, dans un premier et 600 emplois supplémentaires dans les trois années suivant le démarrage effectif des usines.
La Sicor est, à ce jour, l’unique entreprise de transformation de noix de coco en Afrique de l’ouest. Ses activités étaient perturbées depuis 2006, suite à un conflit foncier avec des populations riveraines, qui s’opposaient à l’exploitation de plusieurs milliers d’hectares de cocoteraies.
Ouakaltio Ouattara