La création d'entreprise portée par les réformes

Le CEPICI, fer de lance de la promotion de l’entreprenariat.

Pour 2016, 6 664 sociétés, avec 13 006 emplois prévisionnels, ont été créées au premier trimestre, contre 4 961 à la même date en 2015. Tel est le bilan à miparcours présenté par Emmanuel Esmel Essis, DG du Centre de promotion des investissements (CEPICI), mardi 12 juillet.

Rien que pour le premier trimestre de l’année 2016, la Côte d’Ivoire connaît une nette attractivité. Plus de 1 600 missions, c’est le nombre total de délégations reçues et de missions de prospections effectuées à l’extérieur du pays en vue de convaincre des investisseurs de venir en Côte d’Ivoire. À en croire le patron du CEPICI, l’investissement en Côte d’Ivoire a connu une progression au même titre que l’économie nationale. Elle passe de 76 sociétés agréées en 2015 à 103 en 2016. Soit une hausse de 36% pour un volume d’investissement de 219 milliards de francs CFA, contre 174,8 milliards à la même période de l’année dernière. Selon ce bilan à mi-par- cours, la répartition des entreprises créées selon le secteur d’activité fin juin 2016 se présente comme suit : le commerce (30%), le BTP (13%), les prestations de services (56%), et 1% pour le secteur des mines de l’énergie et de l’industrie. Le directeur du CEPICI, a rappelé que dans le cadre de la promotion de l’entreprenariat jeune, un concours « Start up » avait été organisé par le patronat (CGECI) en 2014. À l’issue de ce concours, les 10 meilleurs projets ont été sélectionnés. Huit de ces projets ont donné lieu à la création de nouvelles entreprises. Celles-ci, qui bénéficieront de l’appui du CEPICI, ont non seu- lement protégé leurs brevets, mais déjà recruté du personnel en créant plus de 130 emplois. Réformes à tout va Il convient de souligner que la Côte d’Ivoire fait partie du top 10 des pays les plus réformateurs pour la deuxième année consécutive, selon le rapport Doing Business, édition 2015, produit par la Banque mondiale. D’après elle, non seulement la Côte d’Ivoire a gardé sa position dans le top 10, mais ce pays est classé deuxième par- mi les réformateurs au niveau mondial et figure en tête des pays de la zone Afrique de l’ouest et centrale. Pour la direction des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, ce résultat encourageant découle notamment de la constante dans la dynamique des réformes et leur appropriation, de la vision politique clairement affichée et de l’engagement de tous les acteurs publics et privés en faveur d’un climat des affaires propice à l’investissement privé, national ou international. Grâce à ces réformes, la création d’entreprise a été facilitée, en réduisant les fonds propres requis, en baissant les frais de notaires et en permettant au guichet unique de rendre public les avis de constitution de sociétés. Autre explication de ces bons points, des dispositions ont été prises afin de rendre le transfert de propriété plus facile, grâce à la numérisation informatique de son cadastre et la réduction de la taxe d’immatriculation de la propriété.

Benoît TANOH

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