« Au moins 2 milliards de francs CFA tombent chaque année dans les poches des gnambros », accuse le président du syndicat Bienêtre des employés et auxiliaires du transport en Côte d’Ivoire (BEATCI), Lanciné Konaté, pour qui la non application des lois Spar les autorités gouvernementales dans le secteur du transport, a occasionné la multiplication de bandes de voyous et de bandits qui rançonnent les chauffeurs à chaque chargement de clients. « Le racket par la violence rapporte chaque jour un minimum de 20 millions de francs CFA aux gnambros », ajoute-t-il. Le PCA de BEAT-CI insiste sur les projets gouvernementaux « oubliés » pour mettre fin à ce racket. Il s’agit notamment du renouvellement du parc automobile et de la création d’une nouvelle gare routière.